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Les heures hostiles de Carole Declercq

Après les prémisses du Second Conflit mondial dans le très réussi « Les heures insouciantes », Carole Declercq nous emmène au cœur des « Heures hostiles », celles où l’Europe résonnait sous les tirs des armées, où les hommes mourraient sur tous les fronts et les femmes réinventaient la société pour joindre les deux bouts et pallier aux multiples manquements.

Comme pour le premier tome, j’ai beaucoup aimé cette suite. C’était agréable de retrouver les personnages principaux, soit Pauline et Nathalie. Elles ont vécu plusieurs changements depuis le début de l’histoire ; je n’en dirai pas plus pour ne pas dévoiler des informations importantes ni l’essence de l’intrigue

. Ce second tome tient toutes ses promesses : il nous transporte à Paris, où la situation est chaotique, ainsi qu’en Allemagne, où le pays est sur le point de sombrer dans la schizophrénie.

Carole Declercq a fait un excellent travail de recherche historique.

En lisant « Les heures lointaines », j’avais vraiment l’impression d’être à Paris à l’époque.

Les personnages sont attachants, même le fameux Hans… mais chut !

Lire cette saga est un voyage instructif et agréable.

« Les heures hostiles » contient une bonne dose de romanesque.

Juste ce qu’il faut pour ne pas se laisser submerger par la toxicité de la guerre.

Le texte est juste et bien dosé. Certaines réactions peuvent nous paraître excessives… Néanmoins, remises dans leur contexte, elles sont logiques.

J’ai retrouvé dans ce début de saga un peu de l’essence de « La bicyclette bleue » de Régine Desforges…

Si, comme moi, tu aimes les sagas historiques et familiales, la sage des « Désobéissantes » est faite pour toi !

Qu’en penses-tu ?

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