
Quel plaisir de revenir à la rue Cavendish.
Il y avait un peu trop longtemps que je l’avais quittée. Il m’était indispensable de retrouver l’univers créé de toute pièce par Caroline Kant. Je m’y sens bien. Les personnages sont attachants. Leurs histoires pourraient être les nôtres.
Ce troisième tome est une petite pépite à mettre entre toutes les mains. Il est sorti à l’automne chez Les Escales dans leur sympathique collection Séries. Un format entre le grand format et le poche. Idéal pour lire sans prise de tête.
Après Margaux et Hermine, voici que Lucie aménage dans « L’immeuble de la rue Cavendish ».

J’ai adoré le personnage de Lucie. Une femme d’un certain âge, veuve d’un pharmacien pas très regardant sur les comptes. Elle est la représentante de ces trop nombreuses femmes incapables de gérer les comptes, le paiement des factures, la gestion du patrimoine familial,…
Après une vie de fastes dans le 16e arrondissement, Lucie se voit contrainte de déménager dans un quartier bien plus populaire. Honteuse, elle cache cette information à ses inséparables amies.
Ce que Lucie ne sait pas en déposant ses trop nombreux meubles rue Cavendish, c’est qu’elle débarque dans un immeuble bien particulier où les voisins finissent toujours par s’entraider.
Si tu n’as pas encore lu le tome 1 de cette série (il y en aura 6 en tout), fonce chez ton libraire! « Les manigances de Margaux » est sorti au format poche chez Pocket.

Alors oui, cette série est un peu parisienne. Elle est pleine d’humour et de dérision saupoudrés d’une peu de glamour, d’amitiés et d’amour.
Cette série reflète surtout notre société.
Se plonger dans « L’immeuble de la rue Cavendish », c’est s’offrir plein plein plein de bonnes ondes et de positifs.
Dans notre monde trop souvent décrit comme individualiste, l’entraide et les liens humains existent encore. Et si nous leur donnions une chance?
En tout cas moi, j’aime la plume de Caroline Kant (coucou).
L’univers qu’elle a créé me fait un bien fou.
Une lecture rapide et délicieuse à intercaler dans sa pal!
