
Ça faisait des mois que je voulais lire un livre de Baptiste Beaulieu. Je le suis depuis super longtemps sur #bookstagram. J’apprécie particulièrement ses posts et partages plein d’humanité et de générosité.
J’aimerais moi aussi pouvoir consulter un médecin aussi humain, aussi respectueux de ces patients et aussi à l’écoute. Baptiste Beaulieu ne craint pas de partager ses états d’âme sur les réseaux sociaux malgré son statut de médecin généraliste.
Il s’expose. Il met en avant sa sensibilité avec beaucoup de talent.
Je m’attendais donc à retrouver dans « Toutes les histoires d’amour du monde» cette force et ce tempérament. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Je sors donc un peu déçue de cette première rencontre littéraire.
Attention je ne m’avoue nullement vaincue. La bibliographie de Baptiste est assez fournie pour que je puisse y trouver un livre qui m’attend.

Ce qui n’a pas fonctionné ?
Certainement cette attente. Une attente crée toujours une exigence. L’exigence demande une forme de perfection.
Peut-être et même sûrement que je ne me suis pas mise suffisamment en condition pour découvrir ce récit.
C’est ce qu’il s’est produit ici. En lisant avant de m’endormir, je n’ai pas donné au texte la chance qui lui revenait.
Pourtant l’idée de départ est excellente. Une histoire vraie comme je les aime, partagée entre le présent et le passé. Mes endormissements intempestifs m’ont fait perdre le fil et ont rendu cette histoire superficielle.
Le texte est très pudique. Peut-être un peu trop pour moi ?
L’histoire véridique est incroyable et empreinte de tristesse. Pourtant, à force de succomber à l’appel de morphée, je suis restée à distance, incapable de m’y plonger totalement.

J’aurais voulu faire corps et âme avec Moïse, ce grand-père prit par un conflit dont il ne comprend même pas les tenants et les aboutissants.
Jean et son père m’ont émue.
Je retiendrai de ce roman l’importance du dialogue, le refus des secrets ainsi que la préservation d’un jardin secret indispensable à l’épanouissement de chacun. Toute vérité n’est pas bonne à dire. Elle est cependant souvent indispensable à entendre pour autrui.
J’espère sincèrement que ce retour mitigé ne t’empêchera pas de partir comme moi à la rencontre de l’univers livresque de Baptiste Beaulieu.
D’ailleurs quels livres me conseilles-tu pour poursuivre ma découverte ? Indique-le en commentaire ! J’en tiendrai compte lors de ma prochaine lecture !
