
Certains auteurs sont plus sensibles que d’autres. Leur plume est douce et délicieuse. Leurs mots touchent nos cœurs.
Amélie Antoine fait partie de de ces auteurs. D’une simple idée, elle crée un récit. Son dernier roman « Aux quatre vents » en est un joli exemple.
Sorti en octobre aux éditions XO, « Aux quatre vents » doit son existence à Jack Koch, dessinateur bien connu des profs et des autres. C’est lui qui a eu l’idée de cette intrigue.
Tous deux férus d’Urbex, Jack a proposé à Amélie de reprendre son histoire de village racheté maison après maison, dépecé petit à petit… De l’histoire, Amélie a fait un roman.

Un joli roman surprenant.
Une première pour l’autrice. Un roman historique. Une double temporalité. J’adore!
Nous voilà dans le Nord de la France, à Sabran-sur-la-Lys, village né de l’imagination d’Amélie. Tout va pour le mieux en cette année 1986. Au village, tout le monde se connait. Tout le monde sait tout sur tout et sur tout le monde.
La vie si tranquille des villageois est perturbée par l’achat du château par un certain Clément de Clercq. Personne ne sait qui est cet homme. Personne ne l’a jamais vu.
Pourtant, peu à peu, il cherche à racheter les maisons du village. Une fois en sa possession, des ouvriers viennent leur ôter portes et fenêtres, les laissant offertes aux quatre vents.
Les habitants assistent impuissants à la mort lente et progressive de leur village. Très attachée à ce lieu, Léa prend le taureau par les cornes. Elle se lance à la quête de la vérité afin de sauver ce qui peut l’être.
Malheureusement, les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire pour tout le monde.

Avec cette troisième lecture, je confirme mon intérêt plus que certain pour Amélie Antoine. J’avais été impressionnée par « Quand on n’a que l’humour » et « Le bonheur l’emportera« .
« Aux quatre vents » renforce ma nécessité de me replonger dans l’univers d’Amélie très très très rapidement. Chaque roman est différent des autres.
Celui-ci est historique et j’aime les romans historiques. Ca tombe plutôt bien. Il touche également des thèmes et des émotions différentes. Il n’y a pas de redites, de sentiment de déjà-lu.
Chaque livre est unique. Cette unicité est précieuse. Si certains auteurs aiment exploiter une trame et un filon bien rôdé, ce n’est pas le cas ici.

« Aux quatre vents » est un roman prenant. L’intrigue est bien menée et évolutive. Comme les habitants de Sabran-sur-la-Lys, nous, lecteurs, sommes exposés aux éléments et aux volontés de ce mystérieux chatelain.
Peu à peu, nous aussi, nous comprenons…
Pour connaître le fin fond de l’histoire par contre, il te faudra lire le roman.
Qu’en penses-tu?

Il est dans mes envies…Merci Katia pour ce jolie billet !
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Il ne reste plus qu’à le lire. Bonne lecture!
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Et oui YAPUKA, mais tellement d’autre sont prévus avant !
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Je vois tout à fait de quoi tu parles 😉
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hahaha, !
Dond, ti aussi ? lol ;-P
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Tellement…C’est presque comme à la boucherie, je vais bientôt devoir donner à chaque livre un numéro de passage.
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MDR 😉
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