Audio·Feelgood·Littérature·Littérature française·livre audio·Roman·Romance

Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie de Raphaëlle Giordano

Certains livres ne font pas plop comme le pop corn mais plutôt flop…cela arrive rarement mais cela arrive et quand c’est le cas, je suis toujours déçue. Je n’aime pas faire une chronique négative…

Je vois beaucoup passer le dernier roman de Raphaëlle Giordano sur #bookstagram ces derniers temps. Les retours sont très souvent positifs. Je dois être un grain de maïs n’ayant pas pris lors de la préparation du dit pop-corn.

Je suis visiblement restée insensible et bien sage dans mon grain… Ca arrive non? Je tiens à préciser que celaa n’a absolument rien à voir avec la lecture de Jessica Monceau, ni avec la production de qualité de Lizzie.

J’ai une confession à vous faire, cela fait un petit moment que j’ai délaissé la lecture des romans précédents de l’autrice. « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » m’avait pourtant convaincue.

« Le jour où les lions mangeront de la salade verte » était sympa. Cependant, je lui avais trouvé un petit côté moralisateur et redondant dans sa structure. Une histoire assez légère sert de prétexte à faire passer des idées et des tips de coaching de développement personnel.

Ok, ok, Raphaëlle Giordano n’est pas la seule à faire cela…mais bon…chaque année lire la nouvelle version et faire une chasse aux trésors des fameuses stratégies, certes intéressantes, de mieux vivre, ne me bottait pas plus que ça.

Le truc est que ce côté bien-être est sensé être dissimulé et distillé à doses homéopathiques tout le long de l’histoire. Oui c’est l’idée et elle est plutôt bonne. Cependant, le rendu final peut être comparé à un enfant jouant à cache-cache.

Je t’explique…Il trouve une cachette du tonnerre derrière un rideau. Il est convaincu que personne ne va le trouver…et puis en fait, il ne se rend pas compte que ses pieds dépassent dans le bas de la tenture.

Ce ressenti m’a accompagnée tout le long de cette écoulecture. Les stratégies de développement personnel ne servent pas à porter le récit plus loin, à lui faire gagner de la profondeur. C’est dommage!

L’histoire de Joy (déjà le choix du prénom m’a donné un sentiment de too much) est secondaire. Elle nourrit à peine le propos de l’autrice: le burn-out et le harcèlement sur le lieu du travail.

Ayant été victime d’un burn-out et étant toujours en lutte constante pour récupérer un semblant de vie normale, pas comme avant, ça c’est mort, les personnages de ce roman sont beaucoup trop clichés, à en devenir risibles.

L’idée de départ était pourtant bonne. Faire de nos échecs des leviers, dépasser nos doutes, s’autoriser confiance en soi et bonheur. Malgré un bon terreau, le ton donné à l’histoire et le légerté de l’histoire m’ont donné l’impression qu’il suffit de trois formules magiques pour aller mieux.

Si c’était si simple.

Je suis loin d’être convaincue que ce genre de lecture va réellement aider les femmes pliées sous la charge mentale à lâcher prise. J’ose espérer qu’il permettra quand même à certaines d’adapter leur rythme de vie pour éviter la chute…

Un raté pour moi donc…Je garde encore un mois après l’écoute ce sentiment que ce type de messages risque de donner l’image que face à un épuisement professionnel, il est finalement très facile de s’en sortir avec bonne humeur…

Si seulement c’était vrai…

PS: Désolée pour la qualité d’impression de la couverture. Mon imprimante me fait des caprices par moment.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s