
Je les attends chaque année…
Qui donc?
Il parait qu’elles annoncent le printemps. Pourtant, lorsque leurs cris ambiancent ma rue, je sais que l’été est proche.
Cette fois, elles sont arrivées un peu plus tard les hirondelles…un peu en même temps que le roman de Dominique Zachary dans ma boite aux lettres.

J’aime la liberté que ces petits oiseaux noirs m’inspire. Je ne pouvais donc résister à la demande de Dominique de lire et chroniquer son livre sorti chez Kiwi éditions au printemps.
Ce livre rentrait tip top dans mon voyage littéraire de l’été.
La plume légère et poétique de Dominique, journaliste et compatriote de mon plat pays, m’a ramenée dans les Pyrénées orientales, dans les environs de Céret où j’ai passé quelques jours de vacances dans le passé.
C’est à Pardonas que vivent Paola Ortiz et sa fille Finette. Paola y est garagiste. Dans son garage, elle offre un gîte aux hirondelles chaque année pour le plus grand bonheur de Finette.
Puis, de façon totalement incompréhensible, les nids sont détruits. La petite fille et sa mère sont ébranlées par le saccage et la violence de cet acte.
Afin de ne pas laisser cet acte impuni, Paola démarre un combat afin de préserver les oiseaux.

A travers le malheur des hirondelles, l’auteur nous offre l’histoire d’un autre oiseau voyageur: Finette, venue d’Asie et adoptée par Paola.
Dominique Zachary partage leur histoire. Le parcous de Paola vers l’adoption de Finette.
L’histoire est fractionnée entre événements du présent et échanges épistolaires du passé.
Le tout est joliment mis en lien par quelques textes et citations mettant en scène les hirondelles.

Ces oiseaux sont, tout comme Finette, adoptés par les régions qu’ils visitent. Leur chez eux est entre ici et aileurs.
Telle Finette…
Tels ceux qui arrivent sous nos cieux afin de fuir l’obscurité des leurs…
Ce roman est humain. Il rppelle l’importance de l’accueil et ses vertus…
Il t’invite à observer la nature, à t’en inspirer et à construire un monde à son image.
Je te conseille ce livre doux et porteur d’espoir.
