
Qui n’a jamais rêvé de vacances au bord de la riviera?
Une vue époustouflante, la mer bleue de la méditerranée, la dolce vita italienne. Un cocktail idéal pour l’été.
J.P. O’Connell, écrivain et journaliste anglais, te propose un voyage dans cette cité balnéaire de luxe aux portes de Gênes par l’intermédiaire de son roman « Hôtel Portofino« , le roman de l’été des éditions Faubourg-Marigny.

Il est certain que ce roman historique t’offre de nombreux atouts si tu es à la recherche d’évasion et à l’affut des joies de l’été méditerannéen.
L’hôtel Portofino prend vie au lendemain de la première guerre mondiale. Cet endroit est une pension de famille aux prétentions luxueuses. Elle est riche du savoir-vivre britannique de ses propriétaires.
Après avoir vécu les affres du conflit meurtrier, la famille Ainsworth a quitté l’île britannique afin de prendre un nouveau départ sur les bords de grande bleue. Bella, la mère, a décidé d’investir dans cet hôtel à Portofino.
Alors que les premiers clients arrivent, Bella se voit confrontée à de nombreux déboires. Même si l’époque est propice à la fête et aux excès des années folles, elle est également le terreau du fachisme et de la première crise financière.
Comment Bella va-t-elle garder le cap, tenir la barre afin d’éviter l’implosion de sa famille et de son projet ?

Malgré une immense motivation avant de lire ce roman, la magie n’a pas opéré comme je l’aurais souhaité.
Grande adepte de Downtown Abbey, je pensais m’épanouir dans cet hôtel.
J’y ai certes passé un bon séjour. Les hôtes étaient agréables même si je dois avouer que je les ai trouvés très particuliers.
Certains personnages m’ont intriguée… D’autres comme Mr Ainsworth père m’ont immédiatement été antipathiques.
L’ambiance sur place était assurée aussi bien par les vacanciers, le personnel, les proprétaires ou encore les autochtones.
Malgré les nombreux efforts, l’ambiance fut par moment assez lourde.

Ce roman est un drame. Je m’attendais sûrement à une comédie beaucoup plus légère.
Le roman, tout comme son époque, offre cette illusion de légerté. Or il n’en est rien.
Tout comme les personnages du récit, le lecteur est prisonnier des vestiges du conflit européen. La mort des uns est présente. Les blessures des autres crient sous le poids des convenances.
Les coupes de cheveux, les jupes plus courtes des femmes, les vacances ne sont qu’illusions. Néanmoins, ces audaces sonnent le glas de l’ancien régime, des convenances.
Le choc des générations est fort. Les esprits s’échauffent.

« Hôtel Portofino » a été adapté en série télé. Elle sera bientôt disponible en France. Pour les Belges, comme moi, la série est déjà disponible sur RTL replay… Elle est au programme de mon été.
J’ai hâte de découvrir cette adaptation…parce que la douceur de la baie de Gênes m’appelle, j’entends l’appel des vagues et que je sens le vent doux frémir sur ma joue.
